C’est avec un immense plaisir que j’ai assisté en famille, au spectacle TRACES du collectif québécois « Les 7 doigts de la main » présenté à la TOHU hier soir. Accompagnée de mes 2 enfants de 3 ans et 7 ans, je ne pensais pas avoir la chance de rester assise les 90 minutes que dure le spectacle. Mais les petits ont été si captivés que j’ai réellement profité de ce moment divertissant et reposant…  combiné à des sensations fortes et une dose d’adrénaline bien sentie malgré mon immobilité!

Numéro de cerceaux chinois. Photo : @La Tohu.

Sur le site de la TOHU, on apprend que la première officielle du spectacle a eu lieu en 2006 à la Tohu et que depuis, TRACES a été présenté 1500 fois à travers le monde ! La compagnie décrit l’histoire ainsi: (que je n’avais pas saisi d’emblée pendant le spectacle… est-ce si important?) :

« Alors qu’un désastre se profile à l’extérieur, sept jeunes hommes et jeunes femmes se rassemblent pour vivre ce qui pourrait être leurs derniers instants, faisant de la création le seul antidote à la destruction.Portés par l’impulsion des sans lendemain, ils osent exprimer chacun de leurs désirs à travers la musique, le chant, le dessin et des acrobaties de haute voltige.Chaque mot, chaque geste, chaque respiration sont des moyens pour eux de laisser leurs traces… »

Le spectateur ressent assurément une tension, un sentiment d’urgence qu’un événement grave se murmure en toile de fond. Quelque chose se passe, et vite, il faut se donner à fond avant le dernier souffle, le dernier regard!  Des corps agiles, forts, des gestes parfaitement contrôlés, des sauts d’oiseaux fabuleux… Et surtout des risques. Coup de coeur pour les prouesses lors de la Roue Cyr (anneau métallique dans lequel évolue l’acrobate), de la planche sautoir et des cerceaux chinois (cerceaux superposés dans lesquels les acrobates se lancent). On retient notre souffle!

J’observais ces acrobates (6 garçons et une fille) et j’étais figée d’admiration. Le plaisir de maîtriser un corps qu’on travaille depuis des années, la fierté de pouvoir exploiter ses limites, la bonheur de se lancer dans le ciel en contrôle et de voler auprès de ses acolytes… J’avais l’impression de voir se dessiner dans les airs des traits marqués par les artistes, tels des coups de crayons rapides laissés par des corps.

La maîtrise des acrobates, qui dansent tous et jouent également du piano, est fascinante. Du bonbon pour les yeux. Et une envie soudaine de me remettre en forme :-)…

Pour des billets, on passe par le site de la TOHU. 

Des représentations supplémentaires du temps des fêtes ont été ajoutées les 2, 3 et 4 janvier 2013.

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